C’est l’année du centenaire pour DEKRA. L’occasion de revenir sur un long parcours entièrement dédié à la sécurité de chacun, quelles que soient la nature du véhicule et les conditions de circulation. L’opportunité aussi d’interroger les Français sur leur perception des évolutions de la sécurité routière… Une étude riche d’enseignements !
Un siècle d’évolution constante alimenté par un nombre incalculable de progrès dans les mobilités routières, c’est la chronologie qui s’impose quand on considère l’histoire et le bilan de DEKRA aux chapitres de l’expertise technique et du contrôle technique des véhicules. Car le premier défi d’un opérateur de la taille de DEKRA (le groupe présent dans plus de 60 pays, compte presque 49 000 collaborateurs pour un CA annuel dépassant 4,1 milliards d’euros), c’est de “coller” aux innovations technologiques qui façonnent la réalité de ses marchés.
Ainsi, la dix-huitième édition du rapport annuel de DEKRA sur la sécurité routière dresse un bilan exhaustif du formidable parcours d’une entreprise dédiée à la prévention, la diminution et l’analyse du risque routier. “Que l’on évoque le progrès technologique et les avancées réglementaires, que l’on s’attaque frontalement aux questions de sécurité ou que l’on s’attache à développer une stratégie d’anticipation des défis à venir, tout est question d’engagement, de professionnalisme et de rigueur. Le contrôle technique des véhicules a été, est et demeurera l’un des piliers de la sécurité routière.” confie Karine Bonnet, directrice générale de DEKRA Automotive.
Courbe de progrès et défis nouveaux
Alors que les moyens de transport individuels ont sans cesse augmenté en nombre et évolué en complexité technique, la notion d’expertise s’est peu à peu imposée comme l’un des vecteurs majeurs de la sécurité des véhicules et des personnes.
À ce titre, DEKRA a parfaitement rempli son rôle dans les missions qui lui incombent. Le contrôle technique des véhicules en est la branche la plus visible, qui a contribué à la diminution constante du nombre de tués et de blessés sur les routes d’Europe. Les experts du groupe DEKRA restent toutefois vigilants : “Les succès sont indéniables. Pourtant, les responsables politiques, les associations et les organisations doivent plus que jamais travailler ensemble pour garantir une mobilité sûre pour tous, en tout temps.” En effet, l’expérience montre que c’est par des actions publiques concertées que l’on obtient des résultats probants.
Pour autant, 1,2 million de personnes décède chaque année sur les routes du monde entier. Un chiffre qui suppose d’élargir le cadre des coopérations entre gouvernements, associations et entreprises. Ainsi, la conférence de Marrakech qui s’est tenue en février 2025 prévoit d’intensifier les mesures éducatives et de prévention. Toutefois, à l’échelle mondiale, la disparité observée entre les politiques locales permet d’affirmer qu’il reste encore beaucoup à faire, en particulier dans les pays à faible revenu. D’où l’idée, activement soutenue par DEKRA, d’une mobilisation collective et durable.
Que perçoivent les Français ?
DEKRA Automotive en France, avec Opinion Way, a élaboré une étude auprès de 1018 personnes (méthode des quotas, questionnaire auto-administré en ligne) en septembre dernier. Ce sondage portait sur la thématique “des Français et la sécurité routière”. Entre 2023 et 2024, le nombre de tués sur les routes de l’UE a baissé (20 384 vs. 19 800). Cependant, cette diminution est insuffisante par rapport à la baisse attendue, en déficit de 3 000 vies épargnées. En effet, rappelons que l’UE a fixé comme objectif le chiffre de 11 400 tués en 2030. Alors qu’en France, depuis 2018, la mortalité routière stagne aux alentours de 3 200 décès en France métropolitaine et 239 en outre-mer.
Les Français interrogés étaient amenés à faire un bilan global sur l’évolution de la sécurité routière et des conditions de circulation. Premier chiffre parlant, celui des causes de dégradation, d’amélioration ou de stabilité. Sur cet item, les personnes interrogées placent les relations entre usagers de la route loin en tête des causes de dégradation (72 %), devant la qualité des routes en zone rurale (63 %) et celle des voies en zone urbaine (50 %). A contrario, les facteurs d’amélioration perçus sont les systèmes de sécurité embarqués (61 %), ainsi que la maîtrise des émissions polluantes (44 %).
Dès lors, les Français sont-ils plutôt optimistes ou pessimistes sur l’évolution du nombre d’accidents et de décès sur la route ? Là encore, les opinions sont assez partagées, 48 % d’entre eux se déclarant optimistes quant au nombre de morts, alors que 56 % s’avèrent être pessimistes sur l’évolution du nombre d’accidents graves.
À propos des moyens mis en œuvre pour améliorer la sécurité, l’optimisme des usagers s’oriente à 70% sur le développement des technologies embarquées (capteurs, aides à la conduite, connectivité…), à 67 % sur le développement des mobilités douces (marche, vélo, etc.) et à parité (58 %) sur l’intensification des contrôles et le développement de la prévention. À l’autre bout du spectre, 71 % se déclarent pessimistes au sujet de l’amélioration du comportement des usagers de la route.
“Renforcer les actions de sensibilisation et d’éducation, déployer de nouvelles infrastructures et développer les technologies embarquées permettront sans doute de faire concrètement progresser la sécurité routière en France et dans l’UE. Faire converger les compétences de tous vers l’objectif ambitieux d’une réduction sensible du nombre de personnes tuées est à la fois un défi technique et un challenge humain. DEKRA, en renforçant toujours plus son expertise, compte bien y contribuer”, conclut Karine Bonnet.
Le groupe DEKRA édite chaque année un rapport de sécurité routière. Retrouvez toutes les éditions sur dekra-roadsafety.com.
À propos de DEKRA :
DEKRA a été fondée en 1925 pour assurer la sécurité routière par l'inspection des véhicules. Avec un champ d'action beaucoup plus large aujourd'hui, DEKRA est la plus grande organisation indépendante d'experts non cotée au monde dans le secteur des essais, de l'inspection et de la certification. En tant que fournisseur mondial de services et de solutions complètes, nous aidons nos clients à améliorer leurs résultats en matière de sûreté, de sécurité et de développement durable. En 2024, DEKRA a réalisé un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros. L'entreprise emploie actuellement près de 49 000 personnes qui offrent des services d'experts qualifiés et indépendants dans environ 60 pays sur les cinq continents. Avec une note de platine attribuée par EcoVadis, DEKRA fait partie du 1% des entreprises durables classées.
À propos de DEKRA Automotive SAS :
Numéro 1 mondial avec 28,5 millions de contrôles techniques réalisés dans le monde, DEKRA Automotive SAS gère en France un large réseau d’affiliés et de centres en propre. Couvrant avec plus de 1710 établissements l’ensemble du territoire national avec 1560 centres VL et 150 centres PL, garantissant aux usagers un contrôle technique impartial, répondant aux plus hauts standards de qualité. Depuis le 15 avril 2024, le réseau réalise dans plus de 910 de ses centres, des contrôles de la catégorie L (2-3 roues motorisés, quads et voitures sans permis).
DEKRA Automotive SAS gère 3 enseignes de contrôle technique automobile, DEKRA, NORISKO et AUTOCONTROL ainsi qu’une enseigne DEKRA pour le poids lourd et réalise plus de 6.7 millions de contrôles par an. Acteur engagé au profit de la sécurité routière, DEKRA Automotive SAS poursuit en France la mission d’intérêt général portée depuis 1925 en Allemagne, par sa société mère, qui finance un pôle de recherche en prévention des accidents. Partenaire de la Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière depuis 2000, étendue en 2008 en signant la charte européenne, DEKRA Automotive SAS mène de nombreuses actions de sensibilisation et de prévention, dans ce cadre. (Sites dekra-norisko.fr / dekra-pl.com).