Les défaillances critiques sont des anomalies qui présentent un danger immédiat pour la sécurité routière ou l'environnement. Le contrôle technique compte 129 défaillances critiques constatables depuis 2018. Si au moins une défaillance critique est relevée lors du contrôle technique périodique, le véhicule n'est plus autorisé à circuler à partir de minuit le jour du contrôle. Si l’automobiliste continue de rouler malgré son interdiction, il s’expose à une amende de 135€ (90€ si paiement immédiat).
En cas d’immobilisation : l’automobiliste peut déposer son véhicule à l’endroit de son choix pour les réparations jusqu'à minuit le jour de l'édition du procès-verbal. Mais même si le véhicule est réparé, ce n’est pas la réparation qui lui redonne le droit de rouler. Pour être de nouveau autorisé à circuler, conformément au code de la route, l'automobiliste doit faire lever la défaillance critique et présenter le véhicule en contre-visite.
Si l’automobiliste ne réalise pas les réparations et la contre-visite le jour même, il peut toujours les effectuer dans un délai de 2 mois.
Néanmoins, on estime que les défaillances critiques ne concerneraient que 3% des véhicules contrôlés.
Les défaillances majeures présentent un danger possible pour la sécurité et l’environnement et entraînent une contre-visite, mais le véhicule peut continuer de circuler durant les 2 mois, en attendant la réparation et la contre-visite. Il existe 341 défaillances majeures constatables, parmi lesquelles :
La défaillance mineure nécessite d’être corrigée, mais elle n’entraîne pas un passage du véhicule en contre-visite.
Vous pouvez consulter la liste des défaillances les plus fréquentes.
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