
Les équipements des véhicules font également partie des éléments analysés lors du contrôle technique périodique. Certains des points de la fonction « Équipements » font d’ailleurs l’objet d’une contre-visite lorsqu’ils sont jugés non conformes ! Explications.
Liste des points de contrôle de la fonction Équipements entrainant une contre-visite
La fonction « Équipements » contrôlée lors du passage du véhicule entre les mains de nos contrôleurs techniques vise à garantir la sécurité des occupants. Plusieurs points peuvent mener à une contre-visite :
- Les ceintures, boucles de ceintures, prétendeurs et limiteurs d’effort de ceinture de sécurité (mauvais état, dysfonctionnement)
- Airbags (manquants ou inadaptés au véhicule, défaillants ou inopérants)
- Système de retenue supplémentaire (dysfonctionnement)
- L’avertisseur sonore (absence de signal sonore ou risque de confusion avec une sirène officielle)
- Les serrures et le dispositif antivol (inopérants, se verrouillant ou se bloquant inopinément)
- Tachymètre, si exigé uniquement (non conforme, inopérant ou défectueux)
- Compteur kilométrique (inopérant ou modifié pour réduire le nombre de km parcourus)
- Contrôle électronique de stabilité, si exigé uniquement (manquant ou endommagé)
Autres équipements contrôlés, non soumis à une contre-visite
Plusieurs autres équipements automobiles sont également vérifiés lors du contrôle technique périodique mais n’entraînent pas de contre-visite en cas de dysfonctionnement :
- Triangle de signalisation manquant ou incomplet (concerne uniquement les véhicules mis en circulation avant le 1er novembre 1980)
- Mauvaise configuration du système de désactivation du coussin gonflable passager
- Avertisseur sonore mal fixé ou dysfonctionnant
- Indicateur de vitesse non conforme aux exigences ou altéré
- Éclairage insuffisant
- Compteur kilométrique : kilométrage relevé inférieur à celui relevé lors d'un précédent contrôle
Bien que ces points ne requièrent pas de contre-visite, le contrôleur technique ayant examiné le véhicule notifiera toute défaillance sur le bilan remis à la fin du contrôle technique périodique. Ces dysfonctionnements doivent être corrigés. En effet, une défaillance mineure, si elle n'est pas réparée, peut s'aggraver avec le temps et devenir une défaillance majeure, mettant en jeu votre sécurité sur la route.