
Plébiscitée pour sa sobriété et sa faible empreinte écologique, la voiture électrique n’en demeure pas moins un véhicule spécifique. Elle est soumise à la même réglementation que la voiture hybride, à savoir un contrôle technique réglementaire tous les deux ans comportant 11 points de contrôle supplémentaires. Son premier contrôle technique doit s’effectuer 4 ans après sa première mise en circulation, comme tous les véhicules particuliers de moins de 3.5 T.
Contrairement à un moteur thermique, un moteur électrique va être alimenté par des batteries rechargeables. Sans combustion et donc sans rejet de gaz à effet de serre, la voiture électrique est considérée comme une voiture propre.
Le contrôle technique des véhicules électriques comporte les points de contrôle habituels (état et fonctionnement des balais d’essuie-glace, système de freinage, fonctionnement du klaxon, etc.), auxquels s’ajoute 11 points de contrôle supplémentaires liés à son moteur fonctionnant sans carburant.
Les points de contrôle spécifiques aux véhicules électriques lors d’un contrôle technique
Contrairement à un véhicule essence ou diesel et comme pour un véhicule GPL, le contrôle technique d’une voiture électrique nécessitera une dépose de certains éléments amovibles.
Parmi ces 11 points de contrôle, 8 d’entre eux peuvent entraîner une contre-visite (si une défaillance est constatée), par exemple pour détérioration importante du coffre à batterie ou mauvaise fixation, défaut d’étanchéité de la batterie, continuité de masse non conforme, etc.